Jalons d'un temps fini

Jalons d'un temps fini
Poids de l'enfance

jeudi 5 mai 2011

une pause



Je marche en direction du Parc…comme une automate
Mes pas connaissent le chemin
 C’est un endroit calme et serein qui m’attend
qui va, comme chaque fois, apaiser mon angoisse
 Ma marche me conduit comme toujours au bord du lac
Je me pose sur un banc… sous le saule pleureur
J’aime ce coin où peu de personne s’installe à cette heure ensoleillée.
Le soleil filtre à travers les branches
qui descendent en souplesse vers l’eau si pure et si claire
Les cygnes, toujours majestueux et élégants, glissent en douceur sur l’onde
Le chant des oiseaux se fait discret par cette touffeur
Je me laisse engourdir par la chaleur et le bruissement de l’eau,
Le murmure du vent dans les branches berce mon cœur dévasté
Peu à peu je me détends. 
                                                                                                                              4 mai 2011