Jalons d'un temps fini

Jalons d'un temps fini
Poids de l'enfance

vendredi 25 janvier 2013

Apaisement

Un sourire monte aux lèvres
de ses joies retrouvées
le coeur  saute de joie
de ses bonheurs passés
SGDL

dimanche 20 janvier 2013

La fleur et le Papillon



Le froid et la nuit endorment la nature et un petit papillon égaré erre dans la campagne, il ne sait où aller et cherche une feuille, une fleur où se poser.


Sous une touffe d’herbe desséchée par l’hiver, que trouve-t-il ? Une petite violette meurtrie par la fraicheur du matin, voutée par le souffle du vent, une pauvre fleur isolée souffrant de sa solitude… et pourtant…


Pourtant, autour d’elle d’autres compagnes pointent sous cette nature meurtrie pas l’hiver. Elle ressemble à toutes les autres, elle n’a rien de plus, rien de moins an apparence. Notre petit papillon a remarqué son petit cœur blanc, tendre et pur. Un petit cœur si bien caché sous son air las qu’il la choisit pour compagne.


Il a trouvé une amie, une fleur pour lui servir de soutien et tendrement, il se pose à son coté, s’abrite sous la touche d’herbe. Ils se regardent et se découvrent. Peu à peu, ils redeviennent des enfants et se sentent seuls. Ils se voient tels qu’ils sont au plus profond d’eux-mêmes, sans fard et sans masque. Ils se retrouvent à l’état de pureté primitive, blancs comme la neige. Pour eux commence le plus beau des voyages.


Longtemps, ils furent heureux. Leurs cœurs toujours unis, bien que souvent séparés. Le papillon était devenu plus radieux que jamais, la violette avait retrouvé sa fraicheur et son épanouissement s’installe doucement par le retour du Printemps. Le papillon volait avec gaité dans les prairies environnantes et jamais leur bonheur n’était plus parfait que dans les instants où ils se retrouvaient.


Cependant leur vie, de pas leur nature… pensez donc l’amour d’une fleur et d’un papillon… n’était pas bien commun. Mais ils étaient très heureux. Ils adoraient ces longues soirées passées à écouter l’autre raconter ses péripéties… ils adoraient…
                                                                                                                                                             protégé SGDL

Inconscient


Inconscient, heureux, il arrivera demain, un jour, le sourire aux lèvres. 


Elle l’écoutera parler, elle sera celle qu’il attend : douce, calme, patiente… sans un reproche, sans une larme, elle l’écoutera lui conter ce qu’il voudra bien lui dire. 

Il reprendra son souffle et repartira sans même s’être penché sur elle, sans même avoir senti ce qui l’étouffe.

 Heureux, il partira, pensant qu’elle est celle qu’il aime, heureux, le cœur content de la savoir fidèle, sans rien avoir compris de cette tempête qui fait rage en elle mais qui est si bien enfermé en son cœur qu’il faudrait avoir beaucoup de sensibilité pour comprendre.


Oui, elle se connait, elle sait qu’elle ne dira rien, que tous se moque d’elle, de cet amour si insensé, ils ne peuvent pas comprendre. Pour tous elle se sait la maitresse idiote et heureuse de son malheur, mais comment pourraient-ils saisir qu’elle a donné son cœur, son corps, son âme à un homme, qu’elle ne veut que son bonheur à lui, pas le sien… tant pis même si sa joie vient de sa bêtise, même qu’il la quittait demain… elle veut voir en lui la joie de vivre avant tout, seuls la joie, le bonheur et l’air heureux de celui qu’elle aime lui importe. 


Si elle a parfois le cœur lourd et si elle souffre c’est de ne pas l’aimer assez. 

                                                                                                                                                                             protégé SGDL

vendredi 16 décembre 2011

Le rêve

C'est un peu me brouillard

qui noie le paysage
laisse l'imagination
recréer le visage
de l'illumination

C'est un double de soi

qui aide à traverser
les épreuves de la vie
et parfois renverser
les routes qui dévient

C'est un tendre refuge

pour pleurer doucement
quand la vie fait trop mal
l'endroit où s'endormant
on reprend le moral

C'est l'abri qui protège

parfois le paradis
où cacher son bonheur
où la joie irradie
laisser battre son coeur

c'est le moment rêvé

où la raison s'efface
où la conscience divague
où le sonde prend place
et la pensée s'évade

C'est le jardin secret

où tout peut exister
où la joie en errance
est dans l'opacité
et trouve l'espérance
                                                                                                 protégé SDGDL

vendredi 24 juin 2011

Mains

Jolie menotte d’enfant
Bien ronde et potelée
Exprime bien souvent
Ce qu’il ne sait pas dire

Une main sèche et nerveuse
S’applique aux gens stressés
Sa pression trop intense
Fait souvent tressaillir

Main large et puissante
Une vraie main d’artiste
Manie la terre, l’argile
Et fait naitre une forme

Une main douce et chaude
Posée sur une épaule
Provoque inconsciemment
Une image de paix

Une main caressante
Parle avec éloquence
Exprime la douceur
Et apaise le cœur

Une main empressée
Fait palpiter le corps
Déclenche bien souvent
La source du bonheur

Les mains sont le miroir
Des soubresauts de l’âme
Expriment très souvent
Un langage secret

Les mains, leurs mouvements
Traduisent notre action
Force ou intensité
Calme, paix, sérénité
                                                                                                                               protégé SDGDL
  

Germination


Neige et ciel opalescent
Impressionnant
Austères, illimités
Dépouillés, silencieux

Immense brume
Calme, paisible
Laiteuse, ouatée
Intense, démesurée

Espace illimité
Serein, discret
Tranquille, solennel
Ample, imposant

Solitude désirée
Calme, assourdie
Voile profond
Infini, sans borne

Estompement
Effacement
Atténuement
Isolement

Masse lactée
Cocon feutré
Germination 
                                                                                                        protégé  SDGDL

jeudi 5 mai 2011

une pause



Je marche en direction du Parc…comme une automate
Mes pas connaissent le chemin
 C’est un endroit calme et serein qui m’attend
qui va, comme chaque fois, apaiser mon angoisse
 Ma marche me conduit comme toujours au bord du lac
Je me pose sur un banc… sous le saule pleureur
J’aime ce coin où peu de personne s’installe à cette heure ensoleillée.
Le soleil filtre à travers les branches
qui descendent en souplesse vers l’eau si pure et si claire
Les cygnes, toujours majestueux et élégants, glissent en douceur sur l’onde
Le chant des oiseaux se fait discret par cette touffeur
Je me laisse engourdir par la chaleur et le bruissement de l’eau,
Le murmure du vent dans les branches berce mon cœur dévasté
Peu à peu je me détends. 
                                                                                                                              4 mai 2011 


mardi 8 mars 2011

Couleurs


 
Dans un ciel froid d’hiver
Une boule rouge brille
Imperceptiblement
Minuscule point de vie

Un rai jaune s’installe
Se déplace doucement
Sa lisière se fond
Un orange jaillit

Un bleu transperce ce vide
Se place contre le jaune
Se mélange tendrement
Et le vert surgit

Le rouge vient fusionner
Et gentiment le bleu
Se métamorphosa
En un pourpre élégant

Tous ces tons en désordre
Se combinent en jouant
S’amusent allègrement
Et prennent forme, enfin

Comme un grand jeu espiègle
Effacent cette brume
Un tableau apparait
Aux mille couleurs du spectre


                                                                              protégé SDGDL
                                                                                 

lundi 28 février 2011

Ecrire

L'écriture est comme une lettre envoyée à ceux qui entendent
... qui reçoivent
... qui sont à l'écoute des palpitations de la vie ... du coeur

C'est un cadeau que l'on donne à qui veut le recevoir

C'est un don de soi que l'on fait
... un partage ... sans attente de retour

C'est la respiration de l'âme